dimanche 10 mars 2013

Critique de Je suis Lucky


Par Sofia Lopez-Asselin




Puisqu’il n’a plus de famille dans son petit village zoulou, le jeune Lucky déménage à la ville pour aller à l’école. À sa mort, sa mère lui a laissé un peu d’argent pour payer son éducation et une cassette sur laquelle elle a enregistré un message d’amour pour lui.

Il va vivre avec son oncle et sa tante, qui ne veulent pas vraiment s’occuper de lui. Ils lui prennent tout son argent et en font leur esclave ménager. La seule personne qui se préoccupe un peu de lui est Padma, une vieille femme indienne qui habite l’appartement voisin. Elle veut l’adopter, mais c’est bien plus pour l’allocation que le gouvernement va lui donner que par affection pour lui. La vie à la ville n’est pas facile et Lucky rencontre toujours des problèmes. Il réussit parfois à s’en sortir, mais, en général, Lucky n’est pas très chanceux.

Je suis Lucky est un film plutôt triste, car les scènes sont dures et Lucky est souvent victime de violence. J’ai tout de même aimé ce film parce qu’il décrit une autre réalité : celle d’enfants qui ont des vies pas toujours roses. Heureusement, tout le long du film, il y avait des petites touches d’humour. Côté artistique, j’ai trouvé que les acteurs jouaient très bien et étaient tout à fait crédibles. Les caméras suivaient bien les acteurs et les images étaient nettes. Je suis Lucky est peut-être triste, mais il est aussi touchant et, parfois, drôle. Le film a gagné le prix du Meilleur Film Étranger au London Asian Film Festival et je crois vraiment qu’il le méritait. Un bon film à voir pendant la semaine du FIFEM!

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